jeudi 5 novembre 2009

Les moeurs du XVIIIème


Les moeurs du XVIIIème





Galanterie
Préciosité :
Théâtre mondain. : la bienséance aristocratique
règles explicites pr rentrer ds un salon
règles pour ridiculiser un homme CF lettre LXXVI : « c’est dans le monde qu’il faut lui donner qque bon ridicule » ( à Prévan)
manière de saluer
règles de conduite amoureuse
- si ho a conclu, envoie un petit mot et des fleurs le lendemain (pbme si mari !)
- cf Prevan : envoie à chacune de ses conquêtes une lettre des autres co preuve de rupture
-
présence de huissier ds campagne : la loi est dure mais c’est la loi
les lieux :
a) L’opposition ville-campagne Cf lettre II « au château »
Opposition Paris (ville plaisirs, lumières, luxures ) et château à dix lieues de Paris : vie naturelle, naive, candide. Appréhension du monde différente : cf lettre 6 : Valmont n’avait pas remarqué Tourvel à Paris.

mariage forcé
Maintenir les apparences

Les Liaisons dangereuses (1782)Lettre 63 (extrait)De la marquise de Merteuil au vicomte de Valmont
J’allai le soir même chez Madame de Volanges, et, suivant mon projet, je lui fis confidence que je me croyais sûre qu’il existait entre sa fille et Danceny une liaison dangereuse. Cette femme, si clairvoyante contre vous, était aveuglée au point qu’elle me répondit d’abord qu’à coup sûr je me trompais ; que sa fille était un enfant, etc., etc. Je ne pouvais pas lui dire tout ce que j’en savais ; mais je citai des regards, des propos, dont ma vertu et mon amitié s’alarmaient. Je parlai enfin presque aussi bien qu’aurait pu faire une dévote ; et, pour frapper le coup décisif, j’allai jusqu’à dire que je croyais avoir vu donner et recevoir une lettre. Cela me rappelle, ajoutai-je, qu’un jour elle ouvrit devant moi un tiroir de son secrétaire, dans lequel j’en vis beaucoup, que sans doute elle conserve. Lui connaissez-vous quelque correspondance fréquente, demandai-je ? Ici la figure de Madame de Volanges changea, et je vis quelques larmes rouler dans ses yeux. Je vous remercie, ma digne amie, me dit-elle, en me serrant la main, je m’en éclaircirai. Après cette conversation, trop courte pour être suspecte, je me rapprochai de la jeune personne. Je la quittai pourtant bientôt après, pour demander à sa mère de ne pas me compromettre vis-à-vis d’elle ; ce qu’elle me promit d’autant plus volontiers, que je lui fis observer combien il serait heureux que cette enfant prît assez de confiance en moi pour m’ouvrir son cœur, et me mettre à portée de lui donner mes sages conseils. Ce qui m’assure qu’elle tiendra sa promesse, est que je ne doute pas qu’elle ne veuille se faire honneur de sa pénétration auprès de sa fille. Je me trouvais, par là, autorisée à garder mon ton d’amitié avec la fille, sans paraître fausse aux yeux de la mère ; ce que je voulais éviter.

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