jeudi 19 novembre 2009

Laclos, Diderot et le couvent

- Education monastique : cf Cécile (sort du couvent à 15 ans) et Tourvel.
Paradoxe : st formées aux mœurs par des gens qui en ignorent tt.
Endoctrinement c/ les péchés de la chair surtt.
conservation de la pureté
conservation innocence
accroissement de la grace
accroissement des vertus

Selon Laclos, dans les couvents les filles n’apprennent rien d’utile et ignorent la vie mondaine, elles sont naïves, après être sorties du couvent, elles sont destinées à des mariages arrangés, elles doivent être vertueuses, fidèles et dévotes, tranquilles et obéissantes. Les hommes préfèrent comme épouses les femmes avec cette sorte d’éducation.

On retrouve cette même idée de façon plus radicale chez Diderot:

Cf Diderot, La religieuse
“Jésus-Christ a-t-il institué des moines et des religieuses ? L'Église ne peut-elle absolument s'en passer ? Quel besoin a l'époux de tant de vierges folles, et l'espèce humaine de tant de victimes ? Ne sentira-t-on jamais la nécessité de rétrécir l'ouverture de ces gouffres où les races futures vont se perdre ? Toutes les prières de routine qui se font là, valent-elles une obole que la commisération donne au pauvre ? Dieu qui a créé l'homme sociable, approuve-t-il qu'il se renferme ?"

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